Fertilisation azotée

Calcul de la dose à apporter

La fertilisation en azote des cultures se raisonne chaque année par la méthode du bilan. Ceci consiste à équilibrer les besoins en azote de la culture en fonction d’un objectif de rendement et l’azote disponible constitué des fournitures du sol et des apports organiques ou minéraux.

Exemple de calcul de dose d’azote à apporter (logiciel Mes P@rcelles) pour un blé tendre à 60 q/ha en boulbène superficielle précédent maïs grain :

Fractionnement des apports

Calculer la bonne dose est important mais l’apporter au bon moment est tout aussi primordial pour que la culture le valorise au mieux. Les apports doivent être fractionnés en fonction des besoins de la plante.

Schéma : dynamique de l’absorption de l’azote du blé (source Arvalis)

 
Dans de nombreuses situations, sur céréales, le reliquat sortie hiver suffit à couvrir les besoins jusqu’au stade épi 1 cm. Le premier apport peut alors être retardé jusqu’à 15 jours avant épi 1 cm. D’autant plus que les apports précoces favorisent la verse et l’apparition de maladies.

Le pilotage des apports

Même si la dose d’azote a été calculée en amont, des ajustements peuvent être réalisés pendant la campagne culturale. Ceci garce à des outils de pilotage de la fertilisation. Le principe est d’adapter les apports en fonction des besoins réels de la culture en mesurant la nutrition azotée de la plante. Pour cela plusieurs outils sont disponibles :
- réglette colza pour calculer la fertilisation azotée du colza en pesant la biomasse sortie hiver :
- N-testeur : pour ajuster le dernier apport en blé dur et blé tendre
- application satellite ou drone.