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Les bonnes conditions pour traiter

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L’optimisation des traitements phytosanitaires est un point essentiel pour la performance économique, technique et environnementale des exploitations. S’assurer des bonnes conditions de traitements permet à la substance active utilisée d’atteindre sa cible (adventice, maladie ou ravageur) au maximum, d’améliorer son efficacité et ainsi réduire les doses de produits appliqués.

 

Les facteurs intervenants sur l'efficacité des produits phytosanitaires

Respecter des conditions météorologiques

L’hygrométrie favorise l’efficacité des traitements à base de produits foliaires lorsqu’elle est supérieure à 60 % (et maximum 95%). Elle réduit la volatilisation des gouttelettes et aide l’hydratation de la surface foliaire. Autrement dit, plus l’humidité de l’air est élevée, moins il y a de perte de bouillie par évaporation et plus la cuticule des plantes est perméable.

Les températures ne doivent jamais dépasser 25°C pour  toute application de produit  phytosanitaire. Il convient d’éviter les traitements lorsque les amplitudes thermiques sont de plus de 15°C entre le jour et la nuit car les produits sont agressifs pour les cultures dans ces cas-là. Il est déconseillé de traiter quand une baisse de température est annoncée les jours suivants.

La limite réglementaire de la vitesse du vent est de 19 km/h pour les traitements. Un vent soutenu (notamment le vent d’Autan dans notre département) provoque une dérive de la pulvérisation et assèche la surface des feuilles. Il est particulièrement déconseillé de traiter avec du vent sous peine de perdre en efficacité voire de créer une dérive sur les parcelles voisines. Il est conseillé de ne pas traiter au-dessus de 5km/h pour faire des gouttes fines.


Ces conditions sont réunies généralement tôt le matin (ou tard le soir), ce qui implique une organisation au préalable pour pouvoir traiter dans les conditions optimales.
Des outils simples et compacts existent pour mesurer tous ces facteurs.

Un pulvérisateur en bon état

Légalement, le contrôle technique du pulvérisateur est obligatoire et doit être effectué par un organisme d’inspection agrée. Depuis le 1er janvier 2021, la fréquence de ce contrôle est passée de 5 à 3 ans pour les matériels en service. Pour les matériels neufs, le premier contrôle doit être réalisé au plus tard 5 ans après sa première mise sur le marché.

Des contrôles plus réguliers de l’état des buses (endommagées, bouchées…) ou de la pression au niveau des buses peut éviter de mauvaises surprises lors d’un traitement.